mercredi 8 août 2012

Entre Calvi et l'Ile Rousse - 3

 
Faire la crêpe sur la plage c'est bien,  mais on s'en lasse vite. Surtout moi qui suis privée de baignade et obligée de regarder les autres patauger. Heureusement que j'ai mon carnet pour m'occuper, il me comprend, lui.

Suffit donc de lézarder, un peu de marche au travers des sentiers, dans les montagnes.
Direction Cateri, un petit village où l'on doit trouver la fabrique artisanale des fameux biscuits au vin blanc (un délice).
Plus tard, San Antonino, village en hauteur. Il faisait du vent, beaucoup de vent, ce qui nous évitait d'avoir trop chaud. Les Corses nous disaient que le temps était mauvais, qu'il faisait froid (genre 28 ou 29°)! Qu'ils viennent en Normandie redéfinir leur conception du mauvais temps!




Corbara, un autre village charmant qui s'étale sur flanc de colline. 



Avec ma veine légendaire, j'aurais pu me perdre, me fouler la cheville dans ces maquis escarpés, avoir une insolation, mourir de soif, me faire piétiner par une horde de moutons corses en furie. Mais je l'ai fait toute seule! Atteindre Aregno, malgré mon raccourci improvisé...

 Je ne sais plus de quel village il s'agit, là!



 Je voulais surtout visiter Aregno pour ça, cette petite église romane en pierres polychromes...
Ci-dessus: empreinte de relief sculpté sur une dalle funéraire, sur le sol de l'église.



Le marché sous la halle de l'Ile Rousse avant de reprendre le ferry pour Nice et repartir.

mardi 7 août 2012

Entre Calvi et l'Ile Rousse - 2

 Alors, nous sommes toujours le premier jour du séjour, la tente vient d'être montée, nous piaffons d'impatience de piquer une tête dans la grande bleue (turquoise). Et donc, je ne trouve rien de mieux que de me faire des bobos qui vont (encore) me gâcher le séjour.

Parce que, les éraflures (il y une faute sur le dessin), ce n'est pas grave en soi, bien sûr! Sauf que: ça pique, ça brûle sur le moment, et après, ça met un temps fou à cicatriser...surtout si on se baigne en eau salée.
Pensez-vous, difficile de se priver de baignade pour le reste des vacances !



Plus contrariée et vexée qu'autre chose... parce que Edith, bien sûr, elle prend des risques, joue les casse-cou, et elle, il ne lui arrive jamais de désagrément! 
En fait, j'étais très jalouse qu'elle ait fièrement passé l'épreuve de la baignade en milieu rocher, sans tomber à la première vague! 



On venait de faire quelques emplettes. 



Ils auraient pu nous être utiles en randonnée...mais ils ont préféré à regarder le paysage aride, sans bouger!


A Calvi, cité du vent. Une bien belle citadelle. 


 On voit l'averse fondre sur Algajola, derrière Calvi... nous y échappons de peu.


 Toujours le tortillards qui assure la liaison Calvi-Ile Rousse.



Notre nouveau voisin de camping en arrivant. Une rencontre fort sympathique...
 

Entre Calvi et l'île Rousse - 1

Comme annoncé précédemment, le voyage en Corse de l'été 2008.

Ce fut véritablement carnet & sac à dos-tente-bardas de la mort...le plus compact possible en n'emmenant que l'essentiel. Parce qu'on devait voyager à pied et camper.
Edith (ma compagnonne d'aventure) et moi, en fait, nous pensions toutes deux que l'autre apporterait son appareil photo et une fois arrivées au point de rendez-vous (Marseille), aucune de nous ne l'avait pris (et pas de smartphone). Dessiner fut notre seul moyen de garder une trace impérissable de nos vacances. Mais c'est bien aussi!

Donc tous les dessins sont évidemment faits sur place, plus ou moins rapidement. Avec option pastel bien gras. Il y a d'ailleurs eu moins de "post-production", le carnet est plus "brut" que ceux faits par la suite, peut-être moins soigné et moins lisible parfois...
J'ai aussi fait mon possible pour nettoyer les images scannées mais voilà, les feuilles du carnet étaient un peu trop fines, transparentes, on voit toujours les images de derrière...malgré mes efforts, c'est pas vraiment ça... Dorénavant, j'utilise des carnets avec du papier suffisamment épais. 
Bonne lecture quand même!



 Dans la cour, en attendant d'embarquer sur le ferry.

 Sur le pont du ferry, on commence à quitter le port de Marseille. Grand panorama de la ville avec le building de Zaha Hadid en construction sur la gauche.

 Bonne mère, on va en Corse!

 I'm the king of world (enfin the queen, plutôt).
Miracle, la SNCM ne fait pas grève!


 Dès l'aube, le ferry arrive au large de l'Ile Rousse. Dessins "en temps réel", au fil du déplacement du bateau et du paysage changeant (lentement).






Petit déjeuner près du port, le ferry est en train de se remplir en attendant de repartir pour le continent.



Un petit tour avant de prendre le train. 


On se croirait en Amérique du Sud ou en Inde (les poules en moins peut-être), ce tortillard semble venir d'un autre âge! 



Algajola.
Un camping pour plagistes sans grand intérêt mais à deux pas de la mer et du train.
Un pied à terre pour nous permettre d'installer le campement quelques temps et faire des excursions sans le gros bardas. On devait bouger mais finalement, on n'a pas démonté la tente, on est resté à Algajola entre l'Ile Rousse et Calvi.
Mais la Corse c'est tellement beau et riche, que même coincées entre ces deux villes, on a trouvé moyen de faire plein de belles balades.

dimanche 5 août 2012

Ze english trip - 10

Pour finir, une soirée avec des expatriés français dans un bar.
La thématique de la soirée: sketch and dj set. Les gens étaient invités à dessiner en écoutant de la musique, nice.








samedi 4 août 2012

Ze english trip - 9

Et maintenant, le tour des usines abandonnées et des lieux étranges de Manchester...
Il a presque fallu escalader des barrières, mais on n'a pas osé entrer dans les bâtiments en train de se délabrer dangereusement.
Quelques photos prises avec un appareil argentique.