mercredi 31 octobre 2012

ETAPES 15 et 16: l'Alta Rocca, le site de Cucuruzzu




Un peu lassés du monde, de la chaleur, de la futilité de notre condition de plagiste... en route pour la montagne, trouver l'air frais. Une chance d'avoir été emmené gracieusement par un randonneur qui se rendait dans le même coin que nous. Un gentil Corse (mais si, il y en a plein!): météorologue à Porto Vecch' mais aussi plongeur sous-marin et chasseur de jolies belettes à ses heures perdues.
Une escale pour prendre de la bonne eau fraîche à une source qui borde la route.
Et après, Cucuruzzu, pour visiter les vestiges d'une citadelle entre autres. Une balade ombragée par les châtaigners, bordée d'énormes blocs de granit aux formes rondes. Et, bercés par la voix inspirée de l'audioguide, nous avons plongé au coeur du néolithique corse pittoresque.
Les images disent bien peu de l'émotion sonore à l'écoute de cet audioguide...





Et en revenant de Cucuruzzu, nous avons été conduits à Lévie, mais ensuite, difficile de trouver une bonne âme pour nous emmener. Dimanche soir, peu de voitures sur la route, la nuit tombe et nous sommes à 40 bornes du camping...
La seule qui a bien voulu nous prendre...c'était l'arrière petite-fille de l'archéologue qui a découvert le site de Cucuruzzu qu'on venait de visiter. Coïncidence.



Et après on a été pris à l'arrière d'une fourgonnette (sans sièges) par des jeunes qui partaient faire une virée en ville...

lundi 29 octobre 2012

ETAPE 13: Les îles Lavezzi


Une petite virée sur les îles Lavezzi par bateau...
Déposés sur ce tas de cailloux sans arbres, sans point d'eau ni lieux d'aisance, pas même de poubelles...et dire que c'est un site protégé. Des milliers de touristes viennent les parcourir et barboter sur les plages et rien pour aider à préserver la propreté du lieu...
Pas trop de coups de soleil, il fallait rester sous l'eau à observer les poissons. Sûrement les derniers de Méditerranée! 








C'était presque la dernière navette pour rejoindre Bonifacio. Le forfait de la traversée comprenait des détours par des sites pittoresques de la côte. Les guides se régalaient de blagues et de calembours poussifs:
- la grotte en forme de chapeau de Napoléon: "C'est grand, hein? ça ferait un bon appart!"
- les stalactites d'une autre cavité: " C'est ici qu'on met les saucissons corses à sécher."
- la maison de Mimi Matti: "Celle-là, vous ne la verrez pas, normal, c'est celle de Mimi Matty, elle a été construite à sa taille."

Ensuite, un aperçu à bonne distance de l'île de Cavallo, l'île privée des VIP pleins aux as. C'est limite s'il n'y a pas de balises explosives et de mirador pour empêcher les importuns d'accoster. Un autre tas de cailloux parsemé de villas luxueuses, un village de célébrités du showbiz ou du cinéma.

Et enfin, le clou du spectacle, la grotte qui laisse apercevoir une percée en forme de Corse... sur fond de chants patriotiques polyphoniques. Quelle émotion. 


 L'escalier du Roy d'Aragon, précédemment dévalé.



 Des blockhaus nichés au creux de la roche calcaire.

Le bon appart. 


 Les saucissons secs.


 Le trou de l'ïle de Beauté.



 Les sirènes du port.


 Bye bye, Bonif... et de nouveau les pérégrinations en stop.



vendredi 26 octobre 2012

ETAPE 12: Bonifacio


Et maintenant, en route pour Bonifacio, après une courte escale à Porto Vecchio (bon, sur la carte, j'ai triché, en fait on y est passé un peu avant, le temps d'une après-midi).
Mais comme indiqué sur la carte, Porto-Vecchio, ce n'est vraiment pas intéressant. Sauf si on a un yacht et envie de flamber dans les soirées privées arrosées de champagne rose. L'ambiance bling-bling, très peu pour moi. Le village en lui-même présente assez peu d'intérêt architectural et il est de toute façon très "st-tropezifié".

Je pensais échapper à tout cela à Bonifacio mais le 15 août, il y a une réunion de tous les plus grosses fortunes et de leurs yachts rutilants (manquants à l'appel: celui de Bolorée et celui de Bernard Arnaud explosant tous les records en matière d'équipements luxueux). Ceux présents étaient déjà pas mal placés dans la surenchère de l'artifice: trois ponts et deux piscines, par exemple. Obscénité du trop plein de fric offert à l'admiration béate (et envieuse) des vacanciers nourris aux paninis et aux tabloïds people.
Et cependant, tout cet étalage de luxe grossier n'entache pas le charme, la splendeur de la citadelle de Bonifacio. Le feu d'artifice du 15 août passé, tout le monde repart avec son gros bateau.



Optimisation extrême de l'espace (genre 1m2 par tente) et toilettes turques... Le camping spartiate, ok, mais il y a des limites...


Les Italiens, ils ont de super tentes à déployer sur le toit de la voiture!